Bouleversement de la sensibilité générale par l’amitié
À travers des pensées communes, l’amitié fait office de soin. En disant cela, Mascolo nous dit que le processus qui amène à de nouvelles dispositions de pensée, c’est l’amitié, que le bouleversement général de la sensibilité a pour fondation une détresse partagée avec l’ami. L’amitié est ainsi ce qui permet ou résulte de ce bouleversement général de la sensibilité. Au fond nous pouvons dire que le bouleversement général de la sensibilité a lieu par la pensée qui se méfie d’elle-même et qui donc provoque en soi de la détresse.