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Derrière le mur

« Je n’aime pas les peuples. Je n’aime que mes amis. »
Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem

Le 7 octobre dernier à l’aube, un événement vu le jour. Un choc a retenti, personne ne s’y attendait. Une multitude de brèches ont fissuré la frontière entre l’État d’Israël et la bande de Gaza. Les murs se sont vus percés sous les hurlements de joie. Cet événement sans précédent ne peut se réduire aux attaques du Hamas ni se réduire à l’injonction de choisir le parti d’une entité étatique ou d’une autre. Ceci révèle bien autre chose : il est toujours possible de mettre à mal l’Empire. L’armada technologique qu’est l’État d’Israël a failli face à des groupes militarisés et face à des groupes populaires, provoquant la répression atroce en cours.

Une nouvelle fois l’Occident adhère gaiement avec toute la puissance de sa raison à un anéantissement, à un événement d’une violence inouïe. Des centaines et des centaines d’enfants meurent sous les applaudissements du gouvernement israélien qui ne s’arrête pas dans sa logorrhée d’extermination. Soutenus par tous les gouvernements occidentaux et par la quasi-totalité des machines médiatiques. Un énième massacre des Innocents se déroule dans l’approbation générale.

La terreur menée par l’État d’Israël sur les Palestiniens montre la haine profonde de la gouvernance mondiale contre tout événement qui met à mal l’état de choses.

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