Sortir du train fantôme
par Ef.red
Le capital ne laisserait plus rien en dehors de sa circulation. L’anthropomorphe capitaliste ne saisirait plus rien en dehors de la marchandise, y compris lui-même. Tout serait valorisable, jusqu’à la terreur de voir la fin finir dans l’anéantissement de l’espèce. En témoignent les nombreuses marchandises simulant cette peur totale. L’anthropomorphe en pleine mutation, rivé à ses appendices techniques, fait scroller devant lui toutes les représentations qui pourrait enfin la rendre objectivable, cette peur. Seulement, les simulacres marchands dans toutes leurs variétés et leur sophistication technique la laissent inapaisée. Ce fond de terreur, devenu une matière première affective de premier ordre, ne se laisse pas entièrement subsumer dans ses représentations marchandes et politiques. Il éclate en autant de petites et grandes peurs dans le commerce insensé des simulacres technocapitalistes.
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